Route nationale n° 29 (Manga-Zabré) : L’avancement des travaux estimé à 11,61% pour un délai consommé de 41,70%
Le ministre des infrastructures, Éric Bougouma a visité, ce lundi 01 octobre 2018, la route nationale n° 29 Manga-Zabré. Objectif de cette visite conjointe avec le représentant de la banque mondiale, Cheick Kanté, s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de bitumage sur le terrain. C’est un projet qui a démarré le 27 novembre 2017 pour un délai d’exécution de deux ans, soit le 27 novembre 2019. En rappel, il a été lancé par le Président du Faso, Roch Christian Kabore en novembre 2017 dans la commune de Zabré, localité située à environ 180 de Ouagadougou.
Et au regard donc de ce retard constaté, le premier responsable des infrastructures burkinabè a formulé quelques recommandations. Des recommandations qui sont entre autres, de renforcer davantage l’équipe des travaux et la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales et également accélérer le rythme de travail. Car selon lui, il faut que la mise en œuvre du projet soit fait dans le respect de l’art et des règles relatives à la sécurité, d’ordre sociale, etc. afin d’éviter que le bénéfice ne s’accompagne pas de désagrément qui compromet les actions des partenaires techniques et financiers. « Parce que, précise-t-il, l’enjeu est important pour les populations qui attendent et pour la banque mondiale qui attend également d’accompagnement le gouvernement burkinabè dans d’autres projets de développement ».
Le représentant résident de la banque mondiale, Cheick Kanté, partenaire technique et financier de ce projet, a quant à lui aussi apprécié l’état d’avancement des travaux tout en donnant des consignes pour que les travaux répondent aux attentes des populations. Pour Cheick Kanté, il s’agit notamment du respect des normes environnementales et sociales, des détails techniques, etc. Et tout cela s’inscrit dans une mission d’accompagnement de l’entreprise pour qu’elle puisse exécuter ses travaux dans les meilleurs standards possibles, a-t-il souligné.
Causes du retard
Pour le directeur technique de l’entreprise Africaine des travaux publics (ATP), Issa Nana, « les causes de ce retard ont été liées au début du chantier, parce que l’entreprise a été confronté à des problèmes environnementaux qu’il a fallu régler notamment sur l’indemnisation des populations affectées par le projet ». Un fait qui a donc causé un grand retard aux travaux mais les petits plats sont en train d’être mis dans les grands afin de trouver des solutions, a-t-il expliqué. Toutefois, il a rassuré que toutes les dispositions seront prises pour que le délai prévu soit respecté.
Yvette Zongo
Lefaso.net