Burkina : Le Conseil national de l’eau examine les plans d’action 2021-2025 de ses programmes pour accroître l’offre en faveur des populations

Publié le vendredi 2 décembre 2022 à 09h56min

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Burkina : Le Conseil national de l’eau examine les plans d’action 2021-2025 de ses programmes pour accroître l’offre en faveur des populations

Réunis les 1er et 2 décembre 2022 à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud, les membres du Conseil national de l’eau examinent, en vue de leur validation, les documents de la Stratégie nationale de l’eau 2021-2025.

Durant 48 heures, les conseillers vont donc porter la réflexion sur le plan d’action 2021-2025 du programme national d’approvisionnement en eau potable, le plan d’action 2021-2025 du programme national des eaux usées et excréta, le plan d’action 2021-2025 du programme des aménagements hydrauliques, le document-cadre d’entretien et de sécurité des barrages.

Le gouverneur de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma/Sanou, présidant la cérémonie d’ouverture, a exhorté les participants à faire du Conseil national de l’eau, un instrument efficace incontournable de dialogue et d’accompagnement du gouvernement en matière de gestion d’eau.

L’instance a aussi la possibilité de formuler des propositions en matières de recherche, d’enseignement, de formation et d’information dans le domaine de l’eau.

« L’eau est une ressource qui est au centre de toutes les activités socio-économiques. Alors pour atteindre les Objectifs de développement durable, il est indispensable de garantir des ressources en eau, en quantité suffisante et de qualité, pour les usages socio-économiques et environnementaux », interpelle le gouverneur.

L’autorité régionale fait observer que la ressource eau se raréfie au fil des années au Burkina du fait des aléas climatiques et de la forte pression anthropique sur cette ressource. D’où la nécessité d’accorder une attention particulière sur toutes les activités qui ont un rapport avec l’eau, insiste-t-elle, avant de saluer l’action du Conseil national de l’eau depuis son opérationnalisation en 2004.

Le gouverneur Yvette Nacoulma avec à sa droite, le président du Conseil national de l’eau, André Patindé Nonguierma et le président de la délégation spéciale, M. Dabilgou, à sa gauche.

« La tenue de la 39ème session témoigne de la vivacité de cette instance. Cette session se tient à un moment où notre pays est confronté à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent. L’accès des populations à l’eau et au service d’assainissement dans cette situation pourrait faire l’objet de réflexion au sein du Conseil national de l’eau durant les travaux, en vue d’apporter des réponses adéquates pour soulager les populations en détresse », plaide Yvette Nacoulma.

A en croire le président de la délégation spéciale de Manga, Maurice Dabilgou, à l’instar des autres communes du Burkina, l’accès à l’eau et au service d’hygiène demeure un défi pour la commune. « Cela est lié à la demande de plus en plus croissante face à des ressources qui se raréfient du fait des changements climatiques et aussi de l’action anthropique. Cet état des lieux nous recommande une maîtrise et une bonne gestion de cette ressource sans laquelle aucun développement socio-économique ne peut être envisagé », présente le président de la délégation spéciale de Manga, justifiant par-là également la pertinence de l’action du Conseil national de l’eau.

Parmi les membres du Conseil national de l’eau, on y compte des spécialistes du domaine, indique M. Nonguierma

Selon le président du Conseil national de l’eau, André Patindé Nonguierma, il s’agit d’identifier également, par ces instruments soumis aux conseillers, les activités à mener dans la période 2021-2025 pour accroître l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

Pour rappel, le Conseil national de l’eau est une instance consultative nationale établie auprès du ministre en charge de l’eau. Il est particulièrement consulté sur (et entre autres) les priorités à retenir pour atteindre les objectifs de la politique nationale de l’eau et de l’assainissement et pour mettre en œuvre ses orientations. Il se compose de 58 membres issus de l’administration de l’État, des treize collectivités territoriales régionales, des autorités coutumières et religieuses, de la société civile, des secteurs socio-professionnels des usagers ainsi que des organismes scientifiques et techniques et sociétés nationales.

O.L
Lefaso.net

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