Gaoua (Sud-Ouest) : Le gouverneur aux côtés de la communauté musulmane pour une rupture collective de jeûne

Publié le samedi 23 avril 2022 à 18h06min

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Gaoua (Sud-Ouest) : Le gouverneur aux côtés de la communauté musulmane pour une rupture collective de jeûne

La Fédération des associations islamiques du Burkina, section du Sud-Ouest (FAIB/SO), a organisé, jeudi 21 avril dernier, une rupture collective de jeûne à la grande mosquée de Gaoua. C’était en présence du gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Sawadogo, et des représentants des autres communautés religieuses.

Lecture de Coran, bénédictions, adoration et partage de repas, ont constitué les temps forts de cette rupture collective de jeûne organisée par la FAIB/SO.
Les raisons de cette initiative sont nombreuses, nous confie le président de la Fédération des associations islamiques du Burkina, section du Sud-Ouest, l’imam Drissa Ouattara. « L’islam, c’est la cohésion, la fraternité, le vivre-ensemble. La présence à nos côtés des autres communautés religieuses nous comble », soutient-il.
L’Eglise catholique a été représentée par l’abbé Edouard Yaro.

« C’est une démarche de courtoisie, symbolique pour moi. Tout au long de cette soirée, nous avons formulé des vœux de paix, de cohésion sociale, de fraternité. Ce sont les mêmes vœux qui m’animent. Il nous faut être solidaires, tolérants, pour que la cohésion puisse prendre tout le symbolisme que nous recherchons pour pouvoir combattre le mal qui nous mine actuellement », a déclaré le représentant de l’évêque du diocèse de Gaoua.

Une vue partielle des autorités religieuses et administratives qui ont répondu à l’appel de la FAIB section du Sud-Ouest.

Les fidèles musulmans qui ont fait le déplacement de la grande mosquée de Gaoua, ont salué l’initiative et apprécié l’esprit de fraternité qui habite les uns et les autres.

Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Sawadogo, dit avoir profité de l’occasion pour traduire sa reconnaissance à la communauté musulmane qui, à travers les prières, les adorations et les actes, a permis de garder la région dans un climat sécuritaire assez stable. Il a en outre appelé les uns et les autres à œuvrer pour une paix durable. « La crise que nous connaissons aujourd’hui n’est pas une crise due à la religion, parce que toutes les communautés vivent en harmonie et en symbiose. Nous avons souvent des individus qui se sont égarés et que nous devons travailler à ramener à la raison », a conclu le gouverneur.

Boubacar Tarnagda
Correspondant Gaoua

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